Nous avons fait connaissance avec Spydey, un grand artiste qui nous a attiré par sa philosophie et sa grande voix.
Dans la veine des chansons à texte, Spydey ne chante pas vraiment. Il vous raconte plutôt son histoire, celle d’un petit Monsieur en quête de trouver sa place dans la société. Proche de Gainsbourg, Stromae, Booba et d’autres, son attitude révèle son attrait pour la satire, l’humour et la mélancolie.
Pourquoi « Spydey » ?
C’est en référence au comics Spiderman (spidey étant l’autre surnom de l’homme araignée). Spydey est fasciné par l’univers des super-héros et trouve d’ailleurs que le lien est très fort entre les super héros et les artistes : « la musique est un pouvoir, un grand pouvoir implique de grandes responsabilité ».
Enfin Spydey à choisi d’écrire son nom avec deux« Y » en référence à sa génération, la fameuse génération Y.
Comment t’es-tu lancé dans la chanson ?
Sur un malentendu, comme dans beaucoup de scènes de la vie de tout les jours.
Quel message souhaites-tu faire passer à travers ton art ?
« Je ne cherche pas vraiment à faire passer un message, je ne suis que le narrateur d’une histoire. Chacun est libre d’interpréter cette histoire et de trouver son propre message ». « La musique, c’est avant tout du ressenti avant d’être réfléchie »
Ta voix est très impressionnante, quels sont tes autres atouts ?
Je ne sais pas si ma voix est un atout mais merci du compliment. Je pense que le principal atout réside dans la force de notre équipe. Pour le public Spydey c’est une seule et même personne mais derrière le rideau, il y a de très bons amis qui travaillent avec moi et ensemble nous arrivons à raconter nos histoires.
Pour quand est prévu ton premier album ?
Depuis le début du mois d’Octobre, nous avons lancé une sorte de mini-web série sur nos réseaux sociaux. Chaque épisode est en lien avec une musique. Ces musiques font partie d’un tout. On peut appeler ce « tout » un album mais je préfère encore une fois le mot histoire. On raconte l’histoire d’un petit monsieur ( la mini série s’appelle : « il était un petit monsieur »)
Chaque épisode est réalisé par Lucas Tissier, membre de l’équipe et très bon ami.
As-tu déjà fais des représentations sur scène ?
Oui nous avons déjà fait quelques scènes l’an passé avec Tom, dernier membre de l équipe.
Sur scène, c’est un petit peu lui l’architecte sonore : il s’assure de la cohérence des chansons, de la qualité du son, veille à ma voix, ma posture et il improvise quelques fois sur nos instrumentales.
Vu que nous sommes de Strasbourg, nous nous sommes produits essentiellement là bas :
- La popartiserie
- Le six feat under bar
- Le Raven café
- Scène ouverte de la fête de la musique 2015.
On aimerait bien s’exporter d’avantage mais c’est compliqué quand on manque de réseaux.
Nous avons été attirés par ta vidéo sur Facebook « Petit écran », pourquoi t’acharnes-tu sur cette pauvre Tv ?
Petit écran, c’est le 1er épisode de cette web-serie que nous avons lancé début Octobre. A chaque épisode nous partons d’un objet (ex : une télécommande) et on cherche à raconter une histoire autour. Dans petit écran, je m’acharne sur cette TV et cette télécommande car c’est ce que je raconte dans la chanson (ex : « télévision, je ne t’aime plus »). C’est pour montrer ma déception et ma rancœur contre ce média que je regarde de moins en moins.
Un deuxième épisode est prévue ce soir, « Petit verre », des détails sans gâcher la surprise ?
« Il était un petit monsieur qui… a un peu trop bu »
Parles-nous de ton clip « Petit monsieur » et racontes-nous les moments forts du tournage.
Petit monsieur est le 1er clip qu’on a fait. C’est ce qui nous a fait connaître dans notre ville à Strasbourg. Nous n’avions pas préparé grand-chose à part la présence du petit garçon (Léon). Nous avions pour idée de nous balader en ville et de faire écouter à des inconnus notre chanson et de filmer leur réaction.
J’adore ce coté très direct et spontanée dans la réalisation d’un clip. Je pense que lorsque l’on réfléchie trop, on perd l’essence de l’œuvre. La rue est le meilleur des théâtres ! Tout peut arriver et tout est inattendu.
« Petit monsieur », « Petite écran », « Petit verre »… Tout semble « Petit » et raconté avec une grande voix. Pourquoi « Petit » ?
A l’échelle de l’univers nous sommes un grain de poussière. Tout est une question d’échelle. Ce que nous voulions montrer avec ce coté petit c’est ce complexe de l’homme à vouloir créer, penser, agir plus grand que lui. Parfois On en oublie les petites choses qui sont près de nous et qui étaient là avant nous ! Notre planète est remplie de richesses naturelles mais encore faut il être assez petit pour les voir.
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